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(Photo Philippe Chan Cheung)

Le jardin de l’Etat « privatisé » pour les marmailles

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Rien ne manque au jardin de l’État pour le plaisir des marmailles. Jusqu’à demain, avec l’événement « Au Bonheur des Enfants » le site s’est transformé en véritable petit parc d’attractions où les activités et les manèges sont multiples pour occuper les enfants en ces périodes de vacances.

(Photo Philippe Chan Cheung)

(Photo Philippe Chan Cheung)

Sous le regard de son père, Syanna, 8 ans se jette dans le vide. Ni peur, ni mal, pour la petite fille qui atterrit sur un énorme coussin d’air gonflable samedi au jardin de l’État.
« J’ai beaucoup aimé faire ça », confirme d’ailleurs Syanna à François Benito dans Le Quotidien du dimanche 18 décembre. Elle se rue ensuite dans la file d’attente pour recommencer aussitôt ses acrobaties. Thierry, son père de 48 ans, apprécie de son côté les activités qui sont proposées jusqu’à demain sur le site. « C’est bien pour les enfants, ça les distrait. Et pour les parents, en cette période de vacances, c’est pratique, lance ce dernier. »
Un avis que partagent sans doute de nombreux parents qui sont venus visiter un jardin de l’État totalement redécoré pour le plaisir des enfants. Étoiles dans les arbres, féeries de couleurs, effigies d’animaux issus de conte rien ne manque pour enchanter les jeunes esprits.
Mais leurs esprits ne sont pas les seuls à être sollicités par l’événement « Au Bonheur des Enfants » qui porte bien son nom. Où que le regard se porte, des jeux et des animations sont à disposition. Ici, des manèges et des toboggans géants, un peu plus loin vers le muséum d’histoire naturelle, un bassin sur l’eau duquel les enfants posés dans des bulles géantes peuvent flotter est installé.
Les arbres sont aussi pris d’assaut pour proposer des initiations d’escalade aux marmailles. « C’est un très bon site pour les enfants et aussi pour les professionnels, remarque Jean-Yves Hoarau, responsable de Nou Jou l’un des exposants présents sur place. C’est très bien organisé même si parfois on aimerait être mis davantage au courant à l’avance de certains aspects logistiques. Par exemple, ce matin un groupe électrogène a été livré et on a dû s’organiser dans l’urgence. Mais ça reste un détail. »
Pas de quoi perturber en tout cas, les enfants et leur famille qui, pour varier les activités, peuvent même aller visiter une mini-ferme située de l’autre côté de la rue. Les animaux domestiques sont aussi accompagnés pour l’occasion par des rapaces que les jeunes visiteurs peuvent tenir à bout de bras, sous contrôle d’un maître fauconnier. Elliot, 5 ans, ne s’est lui pas fait prier pour tester l’activité, avec une chouette. « C’était vraiment bien, lance ce dernier. Elle était douce et j’ai pu sentir ses ailes sur moi. »
Pour le plus grand plaisir des enfants, ou pour celui des parents qui veulent retomber en enfance, le jardin de l’État va garder sa tonalité enchanteresse et colorée jusqu’à demain.


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