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Les smartphones peuvent nous aider à être en meilleure santé

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Les smartphones sont en passe de révolutionner la façon de diagnostiquer et de traiter des maladies grâce à des capteurs et des applications utilisés à des fins médicales.

« La caméra, le flash, le micro, le GPS » des téléphones portables sont « de plus en plus performants » et capable de « rivaliser avec des instruments d’imagerie spécialisés », a expliqué Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle.
Les smartphones peuvent déjà faire office de podomètre (un appareil qui enregistre le nombre de pas), compter les calories consommées ou mesurer le rythme cardiaque.
Mais téléphones mobiles et tablettes électroniques peuvent aussi devenir des outils de diagnostics performants en modifiant l’utilisation de leurs capteurs.
« On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive », a précisé le professeur Patel, ce qui permet de mieux contrôler ces pathologies chroniques en dehors du cabinet du médecin.
Il est aussi possible de se servir de la caméra et du flash pour mesurer, sur un doigt, à l’aide d’une application, le taux d’hémoglobine dans le sang et déterminer si la personne manque de fer. .
Un capteur de mouvement dans les smartphones peut être utilisé pour détecter l’ostéoporose, une diminution de la densité osseuse normalement diagnostiquée par un scanner.
Il suffit de tenir le téléphone dans une main et de taper sur son coude pour créer des ondes détectées par le capteur de mouvement de la caméra. Une diminution de la densité de l’os se traduit par un changement de la fréquence des ondes.
« On peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques », résume le professeur Patel.
« On peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux », pointe-t-il.


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