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Le bambou sur le bout des doigts

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Voici une bonne idée de sortie pour les vacances, et même toute l’année : dans les hauts de l’ouest, on peut visiter la bambusaie du guillaume. on y trouve 120 diffé- rentes espèces de bambous ! et le bambou, ça sert à tout…

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Cet homme est fou du bambou, et cela remonte à l’enfance. « Quand j’avais cinq ans, j’étais dans un centre de vacances, et pour échapper aux grands, je me cachais dans une touffe de bambou. Personne ne me voyait, mais moi je voyais tout le monde ! », raconte Alexandre Perrussot. Devenu adulte, il a un peu reproduit la même cachette, mais en version géante, dans les Hauts de l’Ouest, au-dessus du Guillaume, loin des bruits de moteurs et de l’agitation des villes. C’est au milieu d’une forêt de bambous qu’il vit et travaille. Il les a collectionnés et en a fait pousser 120 espèces différentes. On peut lui acheter des plants, par exemple pour planter une haie, ou construire un meuble. On peut aussi visiter sa « Bambusaie » (voir encadré) : c’est passionnant, dépaysant et reposant. Voilà une bonne idée de sortie pour les vacances !

Tout est bon dans le bambou !

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où les bambous sont cultivés, « et le reste c’est une zone de biodiversité, avec de nombreux oiseaux qui y trouvent refuge ». Il faut dire que le lieu est préservé. Dans ce fl ot de verdure, on peut admirer des bambous très variés : le p’tit blanc des hauts, le bambou carré et même le « bambou de la rivière Kwaï », dont il vaut mieux se méfier, car avec ses crochets, il peut vite devenir un piège pour celui qui se glisse entre ses tiges. Alexandre Perrussot peut en témoigner : enfant, il a fallu qu’il demande de l’aide à son père pour s’en extraire ! Tout est bon dans le bambou : dans de nombreux pays du monde, on l’utilise pour construire des maisons, se nourrir, se chauffer, fabriquer des meubles et des objets, faire de la musique, du papier, se soigner ou encore lutter contre la pollution des sols.

Le saviez-vous ?
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Le bambou se mange ! Ou du moins ses « turions », c’est-à-dire les jeunes pousses. Elles sont cueillies un peu comme les asperges, lorsqu’elles sortent de terre. Alexandre Perrussot explique aussi qu’on peut faire du thé de bambou, en infusion. Mais mieux vaut lui poser la question pour connaître les bonnes espèces !

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1 MILLIARD

Il existe 1 700 variétés de bambou dans le monde, indique Alexandre Perrussot. 1 milliard de personnes vivent dans des maisons en bambou, et 2 milliards utilisent ce matériau chaque jour.

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« BAM BOUH ! »

Sur le site de la Bambusaie, on explique l’origine de son nom occidental : « Il est d’origine malaise. Les indigènes qui accompagnèrent Marco Polo dans les îles philippines firent un feu de camp dans lequel ils brûlèrent de plus en plus de chaumes de bambous au cours de la nuit, afin d’éloigner les animaux sauvages et les esprits malfaisants. Lors de la combustion, l’air contenu dans les tiges creuses se dilata et fit entendre un claquement assourdissant : bam bouh ! » Mais on le surnomme aussi « herbe d’acier », car il est 8 fois plus résistant à la traction que le bois

1 MÈTRE

Certains bambous peuvent pousser de 1 mètre par jour ! Le plus grand bambou dépasse les 40 mètres, le plus petit, qui « pousse au Japon, sur un volcan », indique Alexandre Perrussot, mesure moins de 5 centimètres.

Comment visiter la Bambusaie du Guillaume ?

Pour visiter la Bambusaie (100 chemin des Calumets, au Guillaume), il faut être douze personnes au minimum et prendre rendez-vous. Les réservations sont obligatoires, au 02 62 32 83 41 ou au 06 92 66 25 74. Toutes les informations se trouvent sur le site internet : http://bambusaie.jimdo.com/

Textes : Kevin Bulard


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